20 juillet 2008
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Je viens de terminer la lecture du livre de Marie-Monique Robin, le monde selon Monsanto. Ce livre montre bien toute l'étendue de la difficulté pour concilier développement et préservation des ressources pour un développement futur.
Les OGM en soi ne sont pas une malédiction. C'est l'usage qui en est fait aujourd'hui qui pose problème, et les dégats sont considérables:
-plus de 2000 suicides d'agriculteurs en Inde en 6 ans avec une accélération.
-une dépendance accrue des agriculteurs à l'industrie agroalimentaire.
-un endettement catastrophique lorsque les résultats des récoltes ne sont pas au rendez-vous.
-une vitesse d'érosion vertigineuse des sols.
-une réduction importante des variétés de céréales ou de coton constituant des autoroutes à maladie. Le Mexique est en train de perdre la plus grande variété de Maïs au monde, donc son patrimoine de semences, donc son revenu à court terme.
-des déforestations massives en Amérique du Sud (Paraguay ou Mexique) avec un véritable extermination de population, armes et corruption à l'appui, de même que le dénigrement de chercheurs indépendants mettant en évidence des problèmes sanitaires ou environnementaux.
Aujourd'hui, il n'existe dans les champs que des OGM résistants aux herbicides, ce qui permet à Monsanto d'écouler ses herbicides, où des OGM produisant le pesticide à l'intérieur de la plante. On est loin de l'amélioration des semences telle qu'elle se pratiquait depuis des centaines d'années.
En fait, on est là devant toute la problématique posée par une entreprise privée incontrôlable de fait et incontrôlée souhaitant grandir à l'infini alors qu'elle est déjà leader mondial en production de semences OGM. L'objectif d'une entreprise mature est de croitre. Or si sa production induit des impacts très négatifs sur la santé et/ou l'environnement, alors, plus elle produit, plus elle pollue.
C'est bien la nature et ce que l'on met comme définition sur le mot développement qui est la bonne question.
En matière d'agriculture, nous avons tous les outils pour nourrir 9 milliards d'individus en faisant accéder à la richesse les populations faibles. Il s'agit d'amplifier les échanges de savoir-faire énormes qui existe depuis des millénaires en milieu rural, en les associant à une recherche bien financée sur la vie organique du sol. Il faut livrer du savoir plus que des dollars.
Les OGM en soi ne sont pas une malédiction. C'est l'usage qui en est fait aujourd'hui qui pose problème, et les dégats sont considérables:
-plus de 2000 suicides d'agriculteurs en Inde en 6 ans avec une accélération.
-une dépendance accrue des agriculteurs à l'industrie agroalimentaire.
-un endettement catastrophique lorsque les résultats des récoltes ne sont pas au rendez-vous.
-une vitesse d'érosion vertigineuse des sols.
-une réduction importante des variétés de céréales ou de coton constituant des autoroutes à maladie. Le Mexique est en train de perdre la plus grande variété de Maïs au monde, donc son patrimoine de semences, donc son revenu à court terme.
-des déforestations massives en Amérique du Sud (Paraguay ou Mexique) avec un véritable extermination de population, armes et corruption à l'appui, de même que le dénigrement de chercheurs indépendants mettant en évidence des problèmes sanitaires ou environnementaux.
Aujourd'hui, il n'existe dans les champs que des OGM résistants aux herbicides, ce qui permet à Monsanto d'écouler ses herbicides, où des OGM produisant le pesticide à l'intérieur de la plante. On est loin de l'amélioration des semences telle qu'elle se pratiquait depuis des centaines d'années.
En fait, on est là devant toute la problématique posée par une entreprise privée incontrôlable de fait et incontrôlée souhaitant grandir à l'infini alors qu'elle est déjà leader mondial en production de semences OGM. L'objectif d'une entreprise mature est de croitre. Or si sa production induit des impacts très négatifs sur la santé et/ou l'environnement, alors, plus elle produit, plus elle pollue.
C'est bien la nature et ce que l'on met comme définition sur le mot développement qui est la bonne question.
En matière d'agriculture, nous avons tous les outils pour nourrir 9 milliards d'individus en faisant accéder à la richesse les populations faibles. Il s'agit d'amplifier les échanges de savoir-faire énormes qui existe depuis des millénaires en milieu rural, en les associant à une recherche bien financée sur la vie organique du sol. Il faut livrer du savoir plus que des dollars.