21 juillet 2008
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Le Modem doit devenir le premier parti du développement durable en France. Voici donc les deux définitions.
La première, institutionnelle, est celle du rapport Bruntland, connue de tous et qu'il est bon de rappeler comme référence.
Le développement durable est celui qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs.
La seconde est celle que je propose dans des interventions pour étudiants ou des conférences. Elle est une traduction plus opérationnelle.
Le développement durable est celui qui permet de satisfaire les besoins d'une population en prélevant au minimum sur les ressources naturelles.
Derrière cette définition, il y a la notion d'optimisation.
De toute les façons, ces définitions interrogent à nouveau les sociétés modernes sur le plan de la différenciation entre besoins et désirs, l'essentiel et le superflu.
Le croissance infinie telle qu'elle est mesurée aujourd'hui par le PIB ne surdimensionne-t-elle pas les désirs par rapport aux besoins? Faut-il un croissance infinie de nos superflus pour que les déshérités de la planète sortent de la misère? Ce dernier point est la philosophie sous-tendant les économistes de droite.
Nous nous devons de décrire les contours de cette différenciation ou du seuil à mettre entre le toujours plus et autre chose.
La première, institutionnelle, est celle du rapport Bruntland, connue de tous et qu'il est bon de rappeler comme référence.
Le développement durable est celui qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs.
La seconde est celle que je propose dans des interventions pour étudiants ou des conférences. Elle est une traduction plus opérationnelle.
Le développement durable est celui qui permet de satisfaire les besoins d'une population en prélevant au minimum sur les ressources naturelles.
Derrière cette définition, il y a la notion d'optimisation.
De toute les façons, ces définitions interrogent à nouveau les sociétés modernes sur le plan de la différenciation entre besoins et désirs, l'essentiel et le superflu.
Le croissance infinie telle qu'elle est mesurée aujourd'hui par le PIB ne surdimensionne-t-elle pas les désirs par rapport aux besoins? Faut-il un croissance infinie de nos superflus pour que les déshérités de la planète sortent de la misère? Ce dernier point est la philosophie sous-tendant les économistes de droite.
Nous nous devons de décrire les contours de cette différenciation ou du seuil à mettre entre le toujours plus et autre chose.
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