21 septembre 2008
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On peut calculer un ordre de grandeur de l'impact d'une politique ambitieuse de développement de la part du vélo dans nos déplacements.
2/3 des déplacements voitures font moins de 5km, la moitié moins de 3km, 25% moins de 1km.
Une automobile se déplace environ 3.3 fois par jour.
En faisant les calculs approchés, on peut considérer que le potentiel d'économie de kilomètres voitures avec le vélo se situe autour de 20 milliards de kilomètres par an sur les 450 effectués par les automobilistes.soit pas loin de 5%.
L'impact environnemental et économique sur le budget des ménages d'une bonne politique vélo est donc considérable.
Une bonne politique vélo ne coûte pas forcément très cher. Une fois de plus, c'est un domaine où énormément d'argent est gaspillé dans des constructions d'infrastructures inefficaces.
Or, en milieu urbain dense, il suffirait d'appliquer des règles de base peu coutueuses pour faire décoller ou plutôt redecoller l'usage du vélo en masse et ainsi capter tous ces courts déplacements. Il faut passer rapidement maintenant d'une politique d'affichage et de coups politiques à une politique de masse.
Citons-en quelques uns:
Limitation des vitesses de pointe des véhicules motorisés à 30km/h dans tous les milieux denses, hormis les boulevards urbains. Cela modifierait très peu la vitesse moyenne donc les temps de parcours.
Ouverture de tous les sens uniques aux vélos comme cela se pratique dans les grandes villes d'Europe du Nord et en Allemagne, et maintenant en Italie du Nord.
Partout où il y a de l'habitat et de l'emploi, donner accès au vélo (pas de voiries exclues au vélo).
Accès aux vélos de tous les parcs urbains publics à l'instar des autres pays européens
Accès aux vélos de tous les plateaux dits pietonniers comme partout ailleurs en Europe.
Pistes cyclables bidirectionnelles systématiques des deux côtés des boulevards urbains.
Mise en place systématique de surlargeurs sur les routes nationales et départementales, surtout aux abords des zones d'habitation et d'emplois.
Multiplier les parcs de stationnement vélo (arceaux etc...).
Permettre aux vélos et d'ailleurs aux piétons de ne pas faire de détour inutiles.
En sus, développer l'intermodalité vélo pliant transports en commun permettrait d'adresser bien plus que les 20 milliards de kilomètres trouvés ci-dessus.
2/3 des déplacements voitures font moins de 5km, la moitié moins de 3km, 25% moins de 1km.
Une automobile se déplace environ 3.3 fois par jour.
En faisant les calculs approchés, on peut considérer que le potentiel d'économie de kilomètres voitures avec le vélo se situe autour de 20 milliards de kilomètres par an sur les 450 effectués par les automobilistes.soit pas loin de 5%.
L'impact environnemental et économique sur le budget des ménages d'une bonne politique vélo est donc considérable.
Une bonne politique vélo ne coûte pas forcément très cher. Une fois de plus, c'est un domaine où énormément d'argent est gaspillé dans des constructions d'infrastructures inefficaces.
Or, en milieu urbain dense, il suffirait d'appliquer des règles de base peu coutueuses pour faire décoller ou plutôt redecoller l'usage du vélo en masse et ainsi capter tous ces courts déplacements. Il faut passer rapidement maintenant d'une politique d'affichage et de coups politiques à une politique de masse.
Citons-en quelques uns:
Limitation des vitesses de pointe des véhicules motorisés à 30km/h dans tous les milieux denses, hormis les boulevards urbains. Cela modifierait très peu la vitesse moyenne donc les temps de parcours.
Ouverture de tous les sens uniques aux vélos comme cela se pratique dans les grandes villes d'Europe du Nord et en Allemagne, et maintenant en Italie du Nord.
Partout où il y a de l'habitat et de l'emploi, donner accès au vélo (pas de voiries exclues au vélo).
Accès aux vélos de tous les parcs urbains publics à l'instar des autres pays européens
Accès aux vélos de tous les plateaux dits pietonniers comme partout ailleurs en Europe.
Pistes cyclables bidirectionnelles systématiques des deux côtés des boulevards urbains.
Mise en place systématique de surlargeurs sur les routes nationales et départementales, surtout aux abords des zones d'habitation et d'emplois.
Multiplier les parcs de stationnement vélo (arceaux etc...).
Permettre aux vélos et d'ailleurs aux piétons de ne pas faire de détour inutiles.
En sus, développer l'intermodalité vélo pliant transports en commun permettrait d'adresser bien plus que les 20 milliards de kilomètres trouvés ci-dessus.