22 décembre 2008
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Le lien proposé est une video extrêmement pédagogique sur l'histoire du système monétaire mondial. Nous y découvrons comment nous en somme arrivés là. Nous pouvons en conclure que le développement durable ne restera que du discours si nous ne réformons pas l'ensemble de ce système. Il faudra des chefs d'état de grande valeur pour comprendre cela et négocier avec les USA une refonte complète du système de financement et de comptabilité macroéconomique. Il ne suffira pas de faire repartir l'accès au crédit dans les conditions actuelles pour remettre bon ordre dans un modèle de développement nous menant dans le mur à la vitesse de la lumière. Nous avons fait baisser la fièvre, mais nous n'avons pas soigné le malade.
www.vimeo.com/1711304
En résumé, les banques créent l'argent à partir de rien, alors que dans le passé elles créaient l'argent à partir d'une référence physique (quantité de métal or ou argent ou autre). Or, dans un monde fini, si on veut une croissance régulière tendant vers l'infini, le système ancien ne pouvait marcher car la quantité de matières nobles de référence est finie. La finance moderne est donc assise sur cette création d'argent à partir du néant. Elle se fait au travers de simple lettres de crédit signées par le débiteur. Les banques se refinancent auprès d'autres banques pour prêter à nouveau et avec les remboursements réguliers des débiteurs. Ainsi, il est possible, en dehors de toute référence physique, de prêter à l'infini. Ce système ne peut marcher que si un niveau de confiance règne.
Or les banques ont dilué le risque en titrisant leurs prêts, c'est à dire en les diluant dans des actions ou obligations, les rendant ainsi opaques et exposés à une défaillance critique des débiteurs.
En sus, les marchés à options, qui sont des paris sur l'évolution à venir des titres, font eux-mêmes l'objet d'un marché fonctionnant en offre-demande, avec un fort effet de levier à la hausse ou à la baisse.
On voit qu'une finance coupée de toute réalité physique nous a amené au bord d'un effondrement complet de civilisation.
L'avidité du monde développée est sans limite, et le système financier permet à celle-ci de s'exercer, aux dépends des facultés de régénération de la planète et de ses ressources (on dépasse la capacité d'assimilation des milieux). Ce système n'a pas de limite.
Toute politique environnementale ambitieuse se doit de réformer le système de financement et le système de comptabilité macroéconomique pour tenter de sauver une civilisation qui court à sa perte.
C'est l'ambition de cap21 dans le Modem.
www.vimeo.com/1711304
En résumé, les banques créent l'argent à partir de rien, alors que dans le passé elles créaient l'argent à partir d'une référence physique (quantité de métal or ou argent ou autre). Or, dans un monde fini, si on veut une croissance régulière tendant vers l'infini, le système ancien ne pouvait marcher car la quantité de matières nobles de référence est finie. La finance moderne est donc assise sur cette création d'argent à partir du néant. Elle se fait au travers de simple lettres de crédit signées par le débiteur. Les banques se refinancent auprès d'autres banques pour prêter à nouveau et avec les remboursements réguliers des débiteurs. Ainsi, il est possible, en dehors de toute référence physique, de prêter à l'infini. Ce système ne peut marcher que si un niveau de confiance règne.
Or les banques ont dilué le risque en titrisant leurs prêts, c'est à dire en les diluant dans des actions ou obligations, les rendant ainsi opaques et exposés à une défaillance critique des débiteurs.
En sus, les marchés à options, qui sont des paris sur l'évolution à venir des titres, font eux-mêmes l'objet d'un marché fonctionnant en offre-demande, avec un fort effet de levier à la hausse ou à la baisse.
On voit qu'une finance coupée de toute réalité physique nous a amené au bord d'un effondrement complet de civilisation.
L'avidité du monde développée est sans limite, et le système financier permet à celle-ci de s'exercer, aux dépends des facultés de régénération de la planète et de ses ressources (on dépasse la capacité d'assimilation des milieux). Ce système n'a pas de limite.
Toute politique environnementale ambitieuse se doit de réformer le système de financement et le système de comptabilité macroéconomique pour tenter de sauver une civilisation qui court à sa perte.