Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Texte libre

Corinne Lepage,

ministre de

l'environnement

 de 1995 à 1997

et présidente de cap21

Recherche

8 mai 2006 1 08 /05 /mai /2006 13:29

Le tableau ci-dessous (source IFEN, institut français de l’environnement)  concrétise et met en perspective la pression foncière qu’exerce le transport routier dans notre vie quotidienne, dans le partage de notre espace.

Les routes et parkings représentent 16830 Km2 soit 560 m2 par voiture pour 30 millions d’automobiles, soit  3%  de la surface du territoire national. Cette surface est offerte pour un usage moyen de la voiture de 1h15 à 1h30 par jour. Elle représente 60% de plus que les surfaces bâties.

Personne ne nie l’utilité des routes et de l’automobile. Mais la place consacrée à ce mode de transport est démesurée comparée à l’efficacité de notre organisation des mobilités.

Partager cet article
Repost0

commentaires

B
Merci bien pour cette info.Effectivement ca semble assez important. <br /> Il faudrait en plus tenir compte des surfaces rendues inutilisables pour l'habitat à cause des nuisances générées par ces voies : par exemple, la surface situées aux abords des autoroutes (100 m ? de chaque coté peut être) dans laquelle l'homme n'aura aucune envie de venir y faire quoi que ce soit, et également aussi dans laquelle (pour les partie sauvages) les animaux ne s'y plaisent probablement moins ;-).<br /> Alors ce ne sera plus 3% mais qui sait peut-être 5% qui seront consacrés à la route...<br /> Et ca peut faire un argument de plus pour réfléchir à deux fois avant de créer une nouvelle voie rapide de toute pièce...<br /> Vivement le pétrole cher !
Répondre
A
Merci pour ces chiffres primordiaux Dominique. Ca faisait un moment que je m'interrogeais sur l'espace consacré aux routes... Je suis stupéfait d'apprendre qu'elles représentent 1,6 fois la surface du bâti!!! IL serait intéressant, pour poursuivre l'analyse, de savoir si les surfaces de routes comprennent les trottoirs, les bandes végatales cloturées etc....Et encore plus intéressant de faire l'analyse globale de l'usage de nos 550. 000 km 2 de surfaces nationales. Car pour des néophytes, 3% peut vouloir dire assez peu. IL faudrait raisonner sur l'ensemble (% d'agriculture, % de forêts, % de jardins, % d'activités etc... et continuer en essayant de situer les seuils de viabilité écologique pour notre pays. Par exemple, peut-on survivre avec seulement 35% de surfaces agricoles? Combien de surfaces de forêts devons nous viser pour développer au mieux le chauffage et la construction bois etc?...Peut-être que quel'qu'un de CAP21 a des données sur ces intéressantes questions?!
Répondre