28 mai 2006
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Voici un article publié par Olivier Lambeaux en Midi-Pyrénées. Il montre qu'une baisse du trafic automobile ne peut être obtenu qu'en diminuant l'espace qui lui est affecté au profit des autres modes. Le stationnement est le premier contributeur à cette baisse. Il n'y a aussi pas de résultats possibles sans un management fort des mobilités. Cela veut dire la connaître et l'optimiser mieux.
Pour le cas de Toulouse, un métro enterré laisse toute la place à l'automobile et empêche une requalification des voiries. Le résultat est donc une augmentation importante du trafic. On sait donc ce qu'il ne faut pas faire.
Prolonger la ligne B du VAL : toujours une erreur
Cet article reprend les propos du Collectif PDU 31 qui a une approche participative démocratique et intelligente sur le problème des transports que soutient vivement CAP21 Haute Garonne
En 1984,
les élus de la ville de Toulouse votaient la réalisation d'ici 1996 de 2 lignes de métro VAL, dans le cadre d'une volonté politique locale de développement de l'automobile.
En 1996,
l'objectif est atteint : environ 2 000 000 de déplacements se font en voiture chaque jour dans l'agglomération Toulousaine , soit 81 % des déplacements. La part des transports en commun, y compris la ligne A enfin réalisée, est réduite à 12 %.
En 2000,
la décision de lancer la ligne B est prise sans tenir compte de la loi sur l'air de 1996 qui change la volonté politique nationale en imposant une diminution du trafic automobile.
En 2001,
les élus de l'agglomération toulousaine votent enfin le Plan de Déplacement Urbain (PDU) demandé par la loi sur l'air. Ce PDU entérine la ligne B. Il est mis en révision immédiate de part son faible impact sur la qualité de l'air et le trafic automobile.
En 2003,
les responsables de la révision du PDU proposent la réalisation de 2 lignes de
tramways desservant enfin des centres villes de banlieue :
a) Tramway Plaisance - Tournefeuille- Toulouse centre ? L'Union ? Saint Jean
b) Tramway Beauzelle ? Blagnac - Toulouse centre ? Montaudran -Saint Orens.
Ce serait 30 km de lignes et 50 stations.
En 2004,
le PDU est un échec. Environ 2 400 000 déplacements se font en voiture chaque jour dans l'agglomération Toulousaine ( 80,4 % des déplacements), soit 400000 déplacements supplémentaires par rapport à 1996. Dans la banlieue qui concentre le développement urbain, seul 3% des déplacements se font en transport en commun. Et la tendance reste toujours aussi catastrophique.
Début 2006,
Le maire UMP de Toulouse (Moudenc), le président PS du conseil général (Izard) et le président du SICOVAL (Valette) se rencontrent pour décider du contenu de la révision du PDU :
a) la prolongation de la ligne B du VAL jusqu'à Labège Innopole (3km de ligne pour 3 stations),
b) doublement en longueur de 4 stations de la ligne A.
Lors de toutes ces étapes, le collectif associatif PDU, les associations de quartier, Les Amis de la Terre, ainsi que les experts techniques ont toujours critiqué le choix du VAL car :
- trop cher,
- de faible capacité,
- sans effet de revalorisation de l'espace urbain.
Le choix du tramway ou de bus urbain en site propre est un choix urbain :
- transformer les avenues urbaines en un espace attractif pour les piétons, vélos et rollers,
- valoriser les commerces et activités de quartier,
- valoriser le patrimoine architectural urbain,
- valoriser la convivialité urbaine.
Alors, pourquoi nos élus continuent de privilégier le métro ?
C'est pour ne pas se dédire :
Ne pas dire qu'il faut remplacer des voies utilisées par les voitures
par des voies de tramway ou de bus,
par des pistes cyclables.
par de larges trottoirs
Le choix du VAL comme projet de révision du PDU est un choix par défaut afin de ne pas requalifier les avenues routières actuelles des villes de l'agglomération.
Et le collectif associatif PDU :
Le collectif associatif PDU porte un projet novateur de réseaux de vélo, roller, bus, tramway et train pour un développement harmonieux de nos banlieues.
Le collectif PDU demande la réalisation rapide des 2 lignes de tramway prévues dans le projet initial de révision du PDU.
Ces lignes ne doivent être que l'amorce du grand réseau de bus, train, tramway, pistes cyclables et espaces piétons qui doit desservir toute l'agglomération en complément aux lignes A et B. Un tel projet est proposé par le collectif associatif PDU (Document disponible sur http://asso.rumba.free.fr/ et www.montoulouse.fr)
complément du blog master: Un grand nombre de métropoles du nord de l'Europe comprennent qu'investir dans la route pour des "véhicules fossiles" est à fond perdu, elles investissent dans des transports en communs peu couteux voire privilégient le vélo... et nous ici on nous parle de 2nde Rocade, 2ième Aéroport...c'est normal nos gouvernants sont cablés en dur sans capacité de reconfiguration en vol...ils recopient des modèles passés sans prendre en compte les réalités actuelles et à venir...il est temps que les décisions viennent d'une démocratie participative!
En 1984,
les élus de la ville de Toulouse votaient la réalisation d'ici 1996 de 2 lignes de métro VAL, dans le cadre d'une volonté politique locale de développement de l'automobile.
En 1996,
l'objectif est atteint : environ 2 000 000 de déplacements se font en voiture chaque jour dans l'agglomération Toulousaine , soit 81 % des déplacements. La part des transports en commun, y compris la ligne A enfin réalisée, est réduite à 12 %.
En 2000,
la décision de lancer la ligne B est prise sans tenir compte de la loi sur l'air de 1996 qui change la volonté politique nationale en imposant une diminution du trafic automobile.
En 2001,
les élus de l'agglomération toulousaine votent enfin le Plan de Déplacement Urbain (PDU) demandé par la loi sur l'air. Ce PDU entérine la ligne B. Il est mis en révision immédiate de part son faible impact sur la qualité de l'air et le trafic automobile.
En 2003,
les responsables de la révision du PDU proposent la réalisation de 2 lignes de
tramways desservant enfin des centres villes de banlieue :
a) Tramway Plaisance - Tournefeuille- Toulouse centre ? L'Union ? Saint Jean
b) Tramway Beauzelle ? Blagnac - Toulouse centre ? Montaudran -Saint Orens.
Ce serait 30 km de lignes et 50 stations.
En 2004,
le PDU est un échec. Environ 2 400 000 déplacements se font en voiture chaque jour dans l'agglomération Toulousaine ( 80,4 % des déplacements), soit 400000 déplacements supplémentaires par rapport à 1996. Dans la banlieue qui concentre le développement urbain, seul 3% des déplacements se font en transport en commun. Et la tendance reste toujours aussi catastrophique.
Début 2006,
Le maire UMP de Toulouse (Moudenc), le président PS du conseil général (Izard) et le président du SICOVAL (Valette) se rencontrent pour décider du contenu de la révision du PDU :
a) la prolongation de la ligne B du VAL jusqu'à Labège Innopole (3km de ligne pour 3 stations),
b) doublement en longueur de 4 stations de la ligne A.
Lors de toutes ces étapes, le collectif associatif PDU, les associations de quartier, Les Amis de la Terre, ainsi que les experts techniques ont toujours critiqué le choix du VAL car :
- trop cher,
- de faible capacité,
- sans effet de revalorisation de l'espace urbain.
Le choix du tramway ou de bus urbain en site propre est un choix urbain :
- transformer les avenues urbaines en un espace attractif pour les piétons, vélos et rollers,
- valoriser les commerces et activités de quartier,
- valoriser le patrimoine architectural urbain,
- valoriser la convivialité urbaine.
Alors, pourquoi nos élus continuent de privilégier le métro ?
C'est pour ne pas se dédire :
Ne pas dire qu'il faut remplacer des voies utilisées par les voitures
par des voies de tramway ou de bus,
par des pistes cyclables.
par de larges trottoirs
Le choix du VAL comme projet de révision du PDU est un choix par défaut afin de ne pas requalifier les avenues routières actuelles des villes de l'agglomération.
Et le collectif associatif PDU :
Le collectif associatif PDU porte un projet novateur de réseaux de vélo, roller, bus, tramway et train pour un développement harmonieux de nos banlieues.
Le collectif PDU demande la réalisation rapide des 2 lignes de tramway prévues dans le projet initial de révision du PDU.
Ces lignes ne doivent être que l'amorce du grand réseau de bus, train, tramway, pistes cyclables et espaces piétons qui doit desservir toute l'agglomération en complément aux lignes A et B. Un tel projet est proposé par le collectif associatif PDU (Document disponible sur http://asso.rumba.free.fr/ et www.montoulouse.fr)
complément du blog master: Un grand nombre de métropoles du nord de l'Europe comprennent qu'investir dans la route pour des "véhicules fossiles" est à fond perdu, elles investissent dans des transports en communs peu couteux voire privilégient le vélo... et nous ici on nous parle de 2nde Rocade, 2ième Aéroport...c'est normal nos gouvernants sont cablés en dur sans capacité de reconfiguration en vol...ils recopient des modèles passés sans prendre en compte les réalités actuelles et à venir...il est temps que les décisions viennent d'une démocratie participative!
publié par Olivier Lambeaux dans: Haute-Garonne (31)