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Texte libre

Corinne Lepage,

ministre de

l'environnement

 de 1995 à 1997

et présidente de cap21

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4 juin 2006 7 04 /06 /juin /2006 16:37

Il ne faut pas chercher bien loin des mesures efficaces et peu chères en coût social et monétaire pour réduire de façon importante le déficit de la sécurité sociale. Nos modes de vie mettent en péril non seulement la planète, mais aussi nos régimes sociaux et notre économie par l'intermédiaire de l'inflation des charges sociales sur le coût du travail.

Le club des villes cyclables réunit, depuis 1989, 750 communes représentant au total 16 millions d'habitants.

objectif : développer l'usage du vélo en ville.

10 villes du programme EPODE sont  engagées depuis 2004 dans la lutte contre l'obésité des enfants. Un point commun partagé : le sport, et notamment le vélo, est bon pour la santé. 15% des enfants sont aujourd'hui obèses ou en surpoids. Si l'obésité continuait d'augmenter, les gains sur l'espérance de vie obtenus depuis un siècle seraient annulés par  les conséquences du surpoids. Les bienfaits du vélo ont été démontrés par plusieurs études formelles. D'abord, c'est bon pour le cœur. Au Danemark, par exemple, 30.000 personnes ont été suivies pendant 14 ans. Résultat, ceux qui se déplacent à vélo, 30 minutes par jour, ont un risque cardio-vasculaire réduit de 50%. Pas le tour de France. Une vitesse modérée suffit !

Quels autres bénéfices pour le vélo ? 


Le risque d'être diabétique diminue de 40%. Ensuite, l'exercice physique et donc le vélo permet d'avoir une masse osseuse plus importante, et donc de réduire les risques de l'ostéoporose, c'est-à-dire les fractures. On sait aussi qu'un surpoids augmente les risques d'avoir un cancer. 

 

Ce qu'il faut dire :  

 


Encourager la pratique du vélo en ville ne coûte pas cher, mais ça peut rapporter gros. En investissant 500 millions d'euros, on diminue de 5% les dépenses de santé, soit 9 milliards d'économies pour la sécurité sociale.

Que fait-on avec 500 millions d'euros ?  

 


On construit des zones limitées à 30 km/h pour une meilleure cohabitation entre vélo et voiture, on signalise des pistes cyclables, on construit des zones de stationnement pour les vélos, avec, pourquoi pas, des espaces fermés pour des longues durées (à côté des gares), ou des espaces gardés avec possibilité de faire réparer son vélo pendant ce temps-là. C'est le cas à la gare RER de Neuilly plaisance en banlieue parisienne. On met en place des services de location, comme à Lyon, on organise des groupes d'enfants qui vont à l'école à vélo avec un guide. Avec cinq euros par habitant et par an, on peut mettre en place une politique "vélo" dans une ville. Pas cher !

 

 

Ce texte est tiré d'une émission de RTL sur la santé dont voici les liens:

 

 

http://www.rtl.fr/info/chroniques/chroniquesint.asp?dicid=445676&rubid=20902
<
http://www.rtl.fr/info/chroniques/chroniquesint.asp?dicid=445676&rubid=20902>
Sophie Aurenche - RTL Santé 31/05/06

 

 

 

 

 

 

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