La logique actuelle de l'entreprise est de maximiser ses ventes et de diminuer ses prix de revient pour maximiser ses profits. Il s'agit donc bien de vendre un bien ou un service en minimisant les prélèvements sur ces ressources.
Les politiques publiques compatibles avec le développement durable sont aussi celles qui permettent de fournir à une population les outils pour vivre au quotidien en minimisant les prélèvements de ressources sur la planète, que l'on peut considérer comme un capital.
La logique de la qualité dans l'entreprise est de diminuer les rebuts et les retravaillages de produits pour baisser ses coûts de non qualité.
La logique de la qualité dans l'environnement est de faire décroître les activités réduisant le capital de la planète et de faire croître les autres. C'est au politique de le faire.
Ces 4 phrases montrent qu'environnement n'est pas en opposition avec économie, mais que faire de l'environnement, c'est faire de l'économie et donc du social. Le 21ème siècle doit inverser les priorités entre ces trois domaines. L'environnement doit être au coeur des politiques publiques. Aujourd'hui, c'est un strapontin.
La réforme de la manière dont on compte dans un bilan d'entreprise ou dans un budget de l'état est indispensable. Il faut revoir les normes comptables au niveau mondial.