A une période où nous subissons le désastre d'une croissance totalement assise sur les gaspillages de ressources énergétiques, il est bon de rappeler quelques chiffres en ordre de grandeur concernant la mobilité individuelle.
2 déplacements à vélo aller et retour de 2.5km par jour tous les jours de l'année reprsentent 3650km par an d'économie de déplacements voitures. Cela représente des temps de trajets entre 7 et 10mn porte à porte.
Rappelons que 3/4 des déplacements automobiles font moins de 5km et la moitié moins de 3km.
Cela représenterait une économie de 3650 km fois 30 millions d'automobilistes par an, soit 110 milliards de kilomètres sur les 500 milliards que parcourent les français chaque année avec leur voiture.
Cela représente une économie de 17 millions de tonnes de CO2.
Les pouvoirs publics dans leur ensemble ne font rien ou pas grand chose pour le développement de ce mode de transport en France. C'est surtout l'ambition qui fait défaut. A contrario, les danois de Copenhague ont décidé de construire 13 voies express vélo de 7 à 15km au bord des autoroutes urbaines pour faire passer l'usage du vélo sur le déplacements domicile travail de 37% à 50%.
Si on veut aider la population française à mieux vivre sa vie quotidienne, il est grand temps de passer une vitesse sur le sujet. Cela fait 20ans que l'on attend cela. Cela n'a que trop duré. Avec peu d'argent public, mais avec suffisamment d'argent quand même, on peut avoir un effet de levier considérable en matière de gain en qualité de vie et en économie de carburant.
Les organisations non gouvernementales, telles que Greenpeace, WWF, ou la fondation hulot, regorge d'argent, de chargés de mission. Certes, l'utilité des budgets communication de ces organismes n'était pas contestable jusqu'à une période récente. Mais aujourd'hui il est temps depasser à l'action et de ne plus communiquer, mais faire.
Les pôles de compétitivité regorgent de chargés de mission aussi, autant de gaspillages de ressources pour monter des projets ou la volonté et la compétence de quelques personnes suffirait pour monter et développer des projets collaboratifs. L'immobilisme des politiques amène à gaspiller un tas d'emplois qualifiés pour tourner en rond sur des projets sans jamais pouvoir les développer par manque de ressources. C'est une mécanique infernale qui nous emmène dans le mur. Nous brassons du vent et rien d'autre.