Cet article vise à mettre à jour les précédents évoquant les techniques BRF et agroforesterie, ses liens internet.
Une excellente émission sur ce sujet a été diffusée par France Inter le Samedi 21 Avril, CO2 mon amour, interview de Bruno Parmentier, ex directeur de l'école supérieure d'agriculture d'Angers. On peut réécouter cette émission en différé sur le site de France inter.
L'agriculture biologique intensive vise à intensifier le ver de terre au lieu du tracteur et du pétrole. Le ver de terre, travaille la terre mieux et plus finement le sol que le tracteur et la charrue. Ceci permet de faire du semis direct. Elle vise à intensifier la production de champignons (lignine par le BRF) et de bactéries apportant à la terre et à la plante les nutriments nécessaires et les substances permettant de lutter contre les maladies. On mélange les plantes avec les arbres et les haies (on remet des haies et on intensifie l'agroforesterie), on fait de la polyculture et de la rotation des cultures. Ainsi, le sol s'enrichit considérablement et donne des rendements quasi équivalents à l'agriculture hors sol à prix de revient moindre pour l'agriculteur. Or l'érosion des sols est le problème majeur à une époque où il faut augmenter la production mondiale de 70% pour nourrir la planète. Au lieu de construire des usines pour produire des substances chimiques compensant les dégâts de l'agriculture intensive ou même raisonnée actuelle (il faut 2 tonnes de pétrole pour produite 1 tonne d'engrais), consommant énormément de pétrole ou d'énergies fossiles, utilisons les services gratuits de la nature et tout ira bien.
L'agriculture biologique intensive est la seule solution possible, à un prix raisonnable, pour nourrir la planète sans dégrader la ressource première, les sols.
Pour le BRF, voir les sites
Pour l'agroforesterie, voir le site:
Né en 1948, Bruno Parmentier est ingénieur civil, diplômé de l’Ecole des Mines de Paris. Il a une maitrise d’économie obtenue à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes.
Il a débuté sa carrière professionnelle par une mission d’un an au ministère de l’environnement suivie d’une expérience de deux ans comme Directeur adjoint de Prodecor, un programme public de développement agraire au Mexique. De 1976 à 1977, il a créé et dirigé Procon, une ONG privée de développement urbain à Mexico. De 1978 à 1981, il a été Directeur département mécanique et Directeur commercial chez Lip à Besançon puis de 1981 à 1985, Directeur commercial et financier aux Editions La Découverte. L’essentiel de sa carrière s’est ensuite déroulée dans la presse et l’édition, notamment comme Directeur général des Editions La Découverte et Syros de 1996 à 1999 et des Editions du Cerf de 1999 à 2001. En 2002, il devient Directeur général du Groupe ESA, l’école supérieure d’agriculture d’Angers. Un poste qu’il conservera jusqu’en 2011. Il est l’auteur de Nourrir l’humanité, les grands problèmes de l’agriculture mondiale au XXIème siècle (Editions La Découverte, 2007) et Manger tous et bien (Editions du Seuil, 2011).