Une pétition va circuler pour reccueillir 1 million de signatures afin de faire passer la règle de limitation de vitesse par défaut dans les agglomérations à 30km/h. Malheureusement, cette mesure est mal vendue dans les médias.
La communication et l'information sont très mal données et mal expliquées sur le sujet et, à cause de cela, la mesure suscite la non adhésion du public.
Il ne s'agit pas de mettre 30km/h partout. Il s'agit de changer la règle sans panneau qui passerait à 30 au lieu de 50, et de mettre des panneaux 50 pour les voies à 50.
Finalement, ce n'est que faire passer le vrai usage dans la loi. En effet, la vitesse moyenne en milieu dense est déjà de 20km/h, 8km/h dans les hyper centres. Donc, passer la vitesse de pointe à 30 maximum est pertinent et ne fais perdre aucun temps aux automobilistes. L'énorme intérêt par contre, est que cela va casser l'inflation des deux roues à moteur avec l'inflation des vitesses de pointe associées et surtout les accélérations extrêmement dangereuses de ces engins. Nous allons gagner énormément en sécurité publique, au niveau du budget de la sécurité sociale et donc aussi au niveau des charges de l'entreprise et au bout du bout de la compétitivité des entreprises. Nous aurons aussi plus de piétons et de vélos sur la voirie, donc moins de consommation de produits pétroliers. Notre balance commerciale ne s'en portera que mieux.
Tout le monde serait gagnant dans cette mesure de salubrité publique. C'est du vivre ensemble, c'est du développement durable, et cela ne nuit en rien au milieu de l'automobile qui doit s'adapter à la nouvelle donne du monde urbain, comme toute entreprise le fait, comme les salariés devant être flexibles le font. L'ère du tout espace affectée à l'automobile utilisée en autosolisme à la vitesse que l'on veut est révolue. Mais enfin, regardons les villes allemandes, à pied ou à vélo ou en fauteuil roulant, on n'a pas peur de circuler sur la voirie, on ne trouve pas de voitures garées sur les trottoirs et les automobilistes vous laissent passer même quand vous n'avez pas la priorité.